Dieu a fait en sorte que certaines personnes soient toujours là pour aider autrui, pour découvrir les talents, pour les guider sur la voie de la réussite, sans cela, l’humanité aurait perdu une partie de sa richesse. En effet, les talents littéraires, scientifiques ou autres nécessitent un grand soutien pour se développer et se perfectionner. Le destin a voulu que je croise un grand nombre de personnes ayant la capacité d’aider les jeunes talents que ce soit dans ma ville natale de Mahallah El Kobra ou tout au long de mon chemin. Dr Yousri Al-Azab fait partie de ces personnes. Notre première rencontre était dans ma ville natale. Deux situations m’ont fortement marqué : d’abord, Dr Al-Azab analysait un recueil de nouvelles de l’écrivain Ihab Al-Wardani que je considère comme un ami et un frère. Dr Al-Azab réconforte son audience, il procure un sentiment d’amitié et tout de suite, on éprouve à son égard de l’amour et du respect. Il est l’un de ses rares critiques qui ne cherchent à pas à attaquer l’œuvre littéraire qu’il analyse, mais à la présenter objectivement.
La deuxième situation : mes collègues dans le domaine littéraire m’avaient proposé de m’adresser aux responsables du colloque du journal Al-Fagr, sous la houlette de Nachaat Al-Chérif. Le colloque était modéré par Dr Yousri Al-Azab. A partir de ce moment, nous sommes devenus amis. C’est une amitié de trente ans. Dr Al-Azab ne se limitait pas à gérer son colloque à Guiza, au contraire, il essayait de communiquer avec tous les écrivains talentueux dans la province, de les aider et de les soutenir.
A l’époque, il était l’une des figures de proue de l’action syndicale, protégeant le travail de tous les écrivains et hommes de lettres. En effet, il était membre du conseil d’administration de l’Union des Ecrivains et du club de la nouvelle. Autant de casquettes qu’il exploitait au service des jeunes talents.
Un homme qui a beaucoup donné à autrui. Je pense qu’il est grand temps que ses œuvres poétiques et critiques voient le jour. J’invite le Dr Haytham Al-Hadj Ali à les publier à travers l’Organisme général du Livre. Je crois que c’est la meilleure façon d’exprimer sa gratitude envers Al-Azab.